Rached Ghannouchi en personne a rédigé la plate-forme électorale du FIS pour les élections algériennes de 1990
Samedi 20 Octobre 2012
Tunisie/Algérie: Il y a déjà quelques mois, nous avons publié cet article sur tunisie-secret.over.blog.com. Nous le publions à nouveau sur notre site d'information pour nos fidèles lecteurs. C'est pour que l'opinion tunisienne et internationale sache qui est exactement Rached Ghannouchi et sa responsabilité dans la crise algérienne qui a fait 200000 morts. Ennahda, c'est la réplique exacte du FIS.
Bien qu’Ennahda estime être plus proche des islamistes modérés de
l'AKP turc que des barbus algériens du FIS, ce mouvement va constituer
un péril pour la stabilité du pays. Pour les bons connaisseurs de
l'islamisme tunisien, Ennahda a toujours eu de liens proches et très
privilégiés avec le FIS. Lors de son exil à Alger en 1990, c'est Rached
Ghannouchi en personne qui a rédigé la plate-forme électorale du FIS
pour les élections municipales algérienne de 1990, révèle Roland
Jacquard dans son livre :
Au nom d'Oussama Ben Laden... paru aux éditions Jean Picollec en 2001.
Mieux, c'est Ennhada qui a aidé le FIS à rencontrer les bailleurs de
fonds au sein des monarchies arabes à la veille de la guerre du Golfe,
ajoute Jacquard, toujours excellemment informé. Selon un conseiller des
Nations-Unies en matière de terrorisme : "en 1990 et 1991, Ennahda a
envoyé de nombreux cadres en Algérie pour aider les militants du FIS
dans leur campagne électorale".
Rached Ghannouchi, 69 ans,
avait fondé le mouvement Ennahda (Parti de la Renaissance), inspiré par
les Frères musulmans égyptiens. Il regroupe aussi des éléments du Front
Islamiste Tunisien (FIT) mouvement connu en Tunisie depuis 1986.
Idéologiquement, le FIT est proche du GIA et des Gammaat islamiya. Ses
membres ont participé au djihad en Afghanistan, puis ils ont rejoint
l'Algérie. Ils ont toujours attaqué le régime de Ben Ali, en l'accusant
d'être pro-occidental et non musulman.
Le retour du chef
du parti islamiste Ennahda est peut-être le prélude à une nouvelle
étape, à une installation de la violence en Tunisie. Ce mouvement, qui
représente l'ensemble de la mouvance islamiste en Tunisie, compte
réunir autour de lui de jeunes désespérés, et laisser s'installer un
gouvernement anti-occidental.
L’alternative islamiste est très
forte aujourd’hui après la chute du régime tunisien. Le mouvement
Ennahda compte sur une victoire électorale en Tunisie, semblable à la
victoire du Front Islamique du Salut (FIS) en Algérie lors des élections
de juin 1990.
Depuis la fondation, en février 1989, du Front
islamique du salut algérien (FIS), le mouvement islamique tunisien a
basé ses camps d'entraînement paramilitaires en Algérie, dans le cadre
de lutte armée contre l'État Tunisien. Il a commis des attaques et des
vols qualifiés, a fait l'acquisition d'armes, et a commis des attaques,
dont l'incendie du local du comité de coordination du Rassemblement
Constitutionnel Démocratique à Bab Souika, au centre de Tunis. f.souhail
Le Nouvel Observateur du 14 juin 2001 a questionné Hichem
Aboud (ancien directeur de cabinet de la Sécurité militaire algérienne)
qui révéla "Lorsque les Tunisiens ont proposé, dans le cadre de la
coopération, de filer Ghannouchi quand il venait rencontrer les gens du
FIS, les services algériens ontrefusé au nom de la démocratie [...]
l'ambassadeur d'Arabie Saoudite allait au siège du FIS et rencontrait
ses dirigeants (la direction de Ennahda). On savait pourtant que le FIS
était financé par l'Arabie Saoudite. On laissait faire. On ne bougeait
pas".
Tunisie Secret
http://www.tunisie-secret.com
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